
Prédication
Bathshéba, ou la tragédie du péché
Notes
Pendant la période de l’Avent, la tradition veut que nous nous intéressions à la naissance de Jésus. Bien que Fils de Dieu, il est né dans une famille humaine. Et en jetant un oeil à son arbre généalogique, en Matthieu 1, nous constatons que cinq femmes sont mentionnées: Tamar, Rahab, Ruth, Bath-Shéba et Marie. A l’époque, les femmes n’étaient généralement pas mentionnées. Si l’évangile mentionne celles-ci, c’est sans doute parce qu’elles ont beaucoup à nous apprendre sur Jésus et sa venue.
Dans ce quatrième message, nous nous intéressons à Bathshéba.
Ce qui est frappant dans l’épisode de 2 Samuel 11, c’est que Bathshéba n’a pas le rôle principal, c’est David. Bathshéba n’a pas même un rôle secondaire. C’est une figurante. On l’envoie chercher, on la renvoie. C’est une victime. Mais son histoire illustre parfaitement la tragédie du péché. Surtout lorsqu’on s’intéresse aux autres protagonistes, nous voyons:
- David et la convoitise du péché
- Urie et la conséquence du péché
- Dieu et la culpabilité du péché
Mais si le péché a abondé dans la vie de Bathshéba, la grâce aussi. Elle nous enseigne ainsi que « là où le péché abonde, la grâce surabonde ».